En quoi consistent les fonds dits « flexibles » ?
Joëlle Bohbot, responsable animation commerciale Gestion Privée–Natixis Asset Management.
Les fonds flexibles ont été créés au début des années 2000, après la forte baisse des marchés boursiers, pour permettre de réduire la part des actifs risqués dans les portefeuilles de valeurs mobilières.
Dans un OPCVM (Organisme de placement collectif en valeurs mobilières) dit “classique“, la répartition des classes d’actifs est fixée à la création du produit. À l’inverse, dans un fonds flexible, l’allocation d’actifs va varier : la proportion d’actions, d’obligations, de devises, de matières premières, de monétaire... n’est pas fixe. Elle est déterminée en fonction de la conjoncture économique, des conditions de marché et des convictions des gérants. La pondération des classes d’actifs varie ensuite pour permettre de capter la hausse des marchés et en amortir la baisse. Comme pour un mandat de gestion, les choix d’investissements sont délégués à un professionnel.
Mais dans un fonds flexible, l’allocation est identique pour tous les porteurs de part et les choix d’investissements ne sont pas personnalisés. Ces fonds peuvent être souscrits dans un contrat d’assurance vie, un compte titres et pour certains dans un PEA (plan d’épargne en actions). Attention, le capital investi n’est pas garanti et, pour la plupart des fonds, la durée de placement minimum recommandée est d’environ trois ans.
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