Le 21 mai 2012
Investir dans un groupement forestier
Recherche de rentabilité sur le long terme, diversification et optimisation fiscale : trois objectifs auxquels répond l’offre de groupements forestiers proposée par la Caisse d’Epargne Gestion Privée. Mode d’emploi.
Concrètement, il s’agit d’investir dans des groupements forestiers, sociétés qui acquièrent des terrains forestiers ou des terrains à boiser, et qui gèrent ces actifs. Adossé à deux actifs plutôt sûrs, le foncier et le bois, ce placement est peu sensible aux fluctuations des marchés financiers. En contrepartie, il offre un rendement modéré : de 2 % à 3 % environ*. Mais ce dernier doit s’apprécier sur le long terme, en prenant en compte la fiscalité.
En effet, acquérir des parts de groupements forestiers permet de déduire 50 % du montant investi (montant plafonné annuellement à 45 000 euros, toutes réductions confondues) de son ISF (impôt de solidarité sur la fortune), à condition que les parts soient conservées jusqu’au 31 décembre de la 5 e année suivant celle de la souscription ou de l’acquisition. Cela permet aussi de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 18 %** du montant investi, limitée annuellement à 1 254 euros pour un célibataire, à condition que les parts soient conservées jusqu’au 31 décembre de la 8 e année suivant la souscription. Enfin, lors d’une transmission de parts de groupements forestiers, un abattement de 75 % est appliqué sur la valeur des parts pour le calcul des droits de mutation, à condition que celles-ci aient été détenues depuis plus de deux ans. Ce régime de faveur s’applique également s’agissant des règles de détermination de la base imposable à l’ISF, sous réserve du respect des mêmes conditions.
Dans un contexte de valorisation des espaces ruraux, investir dans un groupement forestier semble donc constituer une solution alternative judicieuse.
* Ce placement n’offre pas de garantie en capital.
** Selon la fiscalité en vigueur au 1er janvier 2012, sous réserve d’évolutions.
Pour aller plus loin : consulter l'article Le bonheur est-il dans le pré ?.