Le 3 novembre 2008

Immobilier locatif : achat en direct ou gestion collective, un choix stratégique

Pour réussir son investissement locatif, il faut prendre en compte l’emplacement du bien, la recherche des locataires et la gestion des loyers. Sans oublier les problématiques de transmission et de défiscalisation. Mais il est aussi nécessaire de bien choisir le mode d’acquisition du bien en fonction de sa stratégie patrimoniale.

Pour investir dans l’immobilier locatif, deux dispositifs défiscalisants désormais bien connus sont disponibles : le Borloo et le Robien. Quelque soit le cadre sélectionné, l’investisseur a le choix entre deux méthodes : acheter directement son logement pour le mettre en location ou souscrire des parts d’une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI), qui ensuite achète les biens pour le compte de ses souscripteurs. « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise solution, indique Laurent Fléchet, président du directoire de Ciloger, filiale du groupe Caisse d’Epargne spécialisée dans la gestion de portefeuilles immobiliers. Tout dépend du profil du client et de ses objectifs patrimoniaux ».

Première option, l’achat en direct concerne plutôt les  particuliers disposant déjà d’un important parc de biens immobiliers et qui sont capables d’en assumer eux-mêmes la gestion et les risques. Sur le plan fiscal, acheter son propre bien locatif offre de nombreux avantages, mais l’investisseur est contraint d’attendre l’achèvement de son logement pour en bénéficier. Il reste malgré tout la meilleure solution pour ceux qui veulent conserver leur bien après la période de mise en location obligatoire. Laurent Fléchet confirme ainsi que « l’achat en direct d’un bien immobilier locatif s’insère parfaitement dans une logique de constitution d’un patrimoine familial à long terme ».

Deuxième option, l’achat de parts de SCPI est parfaitement adapté à la nouvelle donne immobilière en France. « Avec un marché actuellement délicat à anticiper et une réglementation immobilière en constante évolution, gérer soi-même son bien devient de plus en plus difficile et prend de plus en plus de temps », ajoute Laurent Fléchet. Elle s’adresse principalement aux particuliers « très fiscalisés qui peuvent moduler à souhait le montant de leur investissement en nombre de parts de la SCPI ». Moyennant une durée de détention des parts de SCPI de 12 à 15 ans, les investisseurs confient à des professionnels la sélection et la gestion des biens immobiliers : « le risque patrimonial est réparti sur plusieurs immeubles, implantés dans différentes zones géographiques, tandis que le risque locatif de vacance ou d’impayé est mutualisé entre plusieurs logements ».

Enfin, la SCPI est compatible avec les objectifs de défiscalisation puisqu’elle permet au souscripteur de bénéficier de l’amortissement de ses parts (calculé sur 95 % de leur montant) dès le premier jour du mois suivant sa souscription.

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