Réaliser un placement immobilier de qualité avec 50 000 euros
Xavier S ., 60 ans, dirige avec son épouse Martine, 58 ans, un restaurant dans la région niçoise. Xavier vient d’hériter de 50 000 euros qu’il entend placer en prévision de sa retraite. Il aime l’immobilier et investirait bien en ce sens, mais la somme dont il dispose lui semble insuffisante.
Le cas en détails
> Xavier et Martine sont locataires des murs de leur restaurant et sont propriétaires de leur résidence principale.
> Ils ont déjà réalisé un investissement immobilier en direct et possèdent deux assurances vie.
> Ils préparent activement leur retraite, prévue en 2015.
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Xavier et Martine S. dirigent depuis vingt ans une table réputée sur les hauteurs de Nice. Ils aiment leur métier mais seront soulagés de pouvoir céder leur affaire d’ici cinq ans. Ils anticipent leur retraite et savent que la pension qui leur sera versée par les régimes obligatoires (1 767 euros pour Monsieur et 1 250 euros pour Madame) ne leur permettra pas de préserver le train de vie qu’ils ont aujourd’hui. Il leur manquera environ 6 000 euros annuels.
Le couple :
- possède une villa qu’il a l’intention de conserver,
- a investi dans l’immobilier locatif neuf en 2002,
- a déclaré des revenus de 70 000 euros en 2009,
- possède une capacité d’épargne élevée d’environ 15 000 euros chaque année.
Aujourd’hui, ils souhaitent placer les 50 000 euros que Xavier a reçus en héritage. Ils aimeraient continuer à investir dans l’immobilier mais craignent de ne trouver, pour une telle somme, qu’une studette dont la gestion sera difficile à déléguer alors qu’ils veulent s’en décharger.
Les SCPI pour éviter tout souci de gestion
Pour respecter leur choix d’investissement, tout en leur évitant les soucis de gestion, d’impayé, de locataire indélicat, mais aussi pour diversifier leur patrimoine, Étienne Arets, spécialiste patrimonial au sein du Pôle Ingénierie-Banque Privée de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur, leur propose d’investir dans les SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier).
Il leur suggère même d’opter pour des parts de SCPI de rendement – et non de défiscalisation – puisque l’objectif du couple n’est plus de diminuer son impôt sur le revenu mais de se créer un complément de ressources pour sa retraite.
L’investissement dans les SCPI de rendement consiste à acquérir des parts de société dont la mission est d’acheter des biens immobiliers, de les gérer, et de reverser un loyer aux souscripteurs. Ce mécanisme permet de minimiser les coûts et les risques puisqu’ils sont mutualisés entre tous les détenteurs de parts.
« Les parts de SCPI ne sont pas qu’un refuge pour ceux qui n’ont pas les moyens de réaliser un investissement immobilier en direct. Elles représentent une solution alternative, d’une grande simplicité d’accès, souple en gestion, dotée d’un marché secondaire en cas,de revente », assure Étienne Arets. Il suggère même à Xavier et Martine S. d’investir non pas 50 000 mais 90 000 euros – dont 40 000 à crédit. « Avec un taux d’emprunt de 4 %, sur un délai court de cinq ans correspondant à la fin de leur activité professionnelle, ils obtiendront les revenus complémentaires dont ils ont besoin », a-t-il calculé.
Ils pourront même alléger leur fiscalité en déduisant les intérêts d’emprunt des revenus fonciers perçus par la SCPI.