Le 7 février 2012

Être sociétaire : s’engager avec sa banque et bénéficier d’un placement sécurisé


En 1999, les Caisses d’Epargne ont adopté le statut coopératif et ouvert leur capital à leurs clients. En achetant des parts sociales, ceux-ci peuvent devenir sociétaires. Quel rôle cela leur confère-t-il ? Quels avantages peuvent-ils en tirer ?



4,3 millions: c’est le nombre actuel de clients Caisse d’Epargne qui ont choisi d’en devenir sociétaires. Ils ont souscrit des parts sociales de sociétés locales d’épargne (SLE), des sociétés coopératives qui détiennent 80% du capital social de la Caisse d’Epargne. Un choix qui témoigne de leur confiance et de leur désir d’engagement auprès de leur banque.


 

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« Le premier intérêt d’être sociétaire est de participer à la vie de sa Caisse d’Epargne, de collaborer à une structure de décision » explique François Jacquemin-Verguet, directeur à la banque de détail de la Caisse d’Epargne. En effet, le sociétaire est plus qu’un client : il est acteur de sa banque. Il vote à l’assemblée générale de sa SLE selon le principe démocratique « une personne = une voix », quel que soit le nombre de parts qu’il détient (à la différence de l’actionnaire pour lequel le nombre de voix est proportionnel au nombre d’actions). Il participe à la nomination des membres du conseil d’administration, se prononce sur les comptes et est associé aux choix des orientations stratégiques. C’est aussi pour lui l’occasion de rencontrer les représentants et les dirigeants de sa SLE. En dehors des assemblées générales, il bénéficie d’une véritable relation de proximité avec sa banque et accède à une information privilégiée sur ses projets.
Par ailleurs, devenir sociétaire, c’est aussi apporter son soutien à des projets de société initiés par les SLE. Emploi, autonomie, éducation, culture... Le client participe à la vie locale et au développement du tissu économique de sa région. « Il apporte sa contribution à l’élan collectif : il y a une véritable utilité publique » souligne Caroline Walquemanne, chargée d’affaires Gestion Privée à la Caisse d’Epargne Nord France Europe. Une dimension à laquelle les sociétaires sont sensibles puisque 80 % d’entre eux sont favorables à la poursuite de missions d’intérêt général.


 

Un placement stable
Détenir des parts sociales, c’est aussi bénéficier d’un placement stable. En effet, fixée à 20 euros, la valeur nominale* d’une part est fixe. Non cotée, elle n’est pas soumise aux fluctuations de la Bourse. De plus, ces parts sociales sont rémunérées. Le taux est fixé chaque année par l’assemblée générale de la Caisse d’Epargne et plafonné au taux moyen de rendement des obligations du secteur privé (3,36 % au premier semestre 2012). Le régime fiscal de leurs intérêts est le même que celui des dividendes d’actions françaises. A noter qu’elles peuvent être détenues dans le cadre d’un PEA, si celui-ci a été souscrit à la Caisse d’Epargne. « Les parts sociales sont un placement de "bon père de famille", parfaitement indiquées dans le cadre d’une diversification des actifs » conclut François Jacquemin-Verguet. Seule contrainte : il n’est possible de revendre ses parts qu’une fois par an, avant chaque assemblée générale.

* La valeur nominale d’une part est le résultat de la division du capital social d’origine par le nombre de parts. Par exception, la première part est proposée à un prix préférentiel de 16 euros.



 


 Pour aller plus loin : consultez le site des sociétaires des Caisses d'Epargne.