La première solution pour transmettre votre patrimoine sans frais à vos descendants est d’avoir recours à la donation de votre vivant : chaque parent peut ainsi donner jusqu’à 100 000 euros par tranche de 15 ans à chacun de ses enfants (et jusqu’à 31 865 euros par petit-enfant et 5 310 euros par arrière-petit-enfant).

L’assurance-vie vous offre par ailleurs la possibilité de transmettre une somme d’argent sans frais de succession, au moment de votre décès, à la personne de votre choix. Pour profiter de cet avantage, au moment de votre adhésion à l’assurance-vie, vous désignez un ou plusieurs bénéficiaires. Ceux-ci, qu’ils soient de votre famille ou non, percevront la part de l’assurance-vie que vous leur aurez allouée hors succession et bénéficieront d’une exonération fiscale pour les montants s’élevant jusqu’à 152 500 euros.

La transmission et la succession sont deux notions qui portent sur la même thématique : le transfert de biens. Pour autant, les deux termes ne sont pas synonymes : la transmission, plus large, englobe l’ensemble des processus de transfert, parmi lesquels on retrouve la succession.

Chacun peut organiser la transmission d’un bien de son vivant ou au moment de sa mort, par différents moyens (vente, donation, héritage…), à des personnes de sa famille ou non.

La succession, quant à elle, concerne spécifiquement le transfert des biens d’une personne décédée à ses héritiers. On procède à l’inventaire des biens du défunt qui seront ensuite répartis entre les héritiers, selon les souhaits exprimés dans un éventuel testament et les règles de succession établies par la loi.